lundi 8 novembre 2010

Jacques Brassard sur la réaction des bien-pensants Québecois aux élections de mi-mandat aux US.



BLOC-NOTES SUR LA GAUCHE ÉCOLO-BOBO-CAVIAR


Mais j’ai surtout visé juste en prédisant que tous ces prétentiards allaient expliquer la défaite cinglante d’Obama par une ruée inopportune vers les urnes des dégénérés de l’Amérique profonde.

Je ne me suis pas trompé. Il fallait écouter le quatuor de Maîtres à penser que RDI avait sélectionné pour se rendre compte que les Américains venaient de commettre un crime abominable en désavouant le Génie du Potomac. C’était délirant!

D’abord, on a longuement fredonné la plus vieille rengaine de la démagogie démocratique, celle qui consiste à faire retomber la faute sur le gouvernement précédent : «C’est la faute de Bush!». Comme c’est réconfortant! Vous comprenez : si Obama est dans la bouse jusqu’à la racine des cheveux, c’est la faute de Bush! C’était pathétique à regarder! Un panel de la Gauche Démocrate!

En fait, la gogôche, au Québec et ailleurs, ne peut pas tolérer qu’on mette le moindrement en doute l’endettement gigantesque et les déficits abyssaux comme méthode de sortie de crise. Pour nos experts patentés et pour une grande partie de la classe politique occidentale, c’est la seule et unique façon de réagir à une crise économique. Or, les Américains, majoritairement, et sans équivoque, ont rejeté cette méthode et ont, à la première occasion, répudié celui qui l’a appliquée avec démesure et un néfaste entêtement idéologique.

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