Il a été le premier chercheur à définir et étudier sérieusement le stress.
Il a montré que tous les agents stresseurs, quelle que soit leur nature (virus, bactéries, effort physique, émotions intenses, etc) causaient certains effets similaires dans l'organisme.
Il a fini par appeler cette réponse stéréotypée du corps aux agents stresseurs le Sydrôme d'Adaptation Générale ou GAS.
Le GAS fournit une 'théorie unifiée' de la réponse de l'organisme aux changements continuels de l'environnement extérieur.
On peut utiliser la théorie du Dr Selye pour comprendre les facteurs causant l'adaptation du corps humain à l'effort physique.
Dr Selye mentionne d'abord que la réponse de l'organisme à un agent stresseur est proportionnelle à l'intensité de ce dernier.
On peut donc déduire qu'un entraînement doît être suffisamment difficile, puisqu'un effort facile n'entraînera pas de réponse importante.
Il mentionne également que l'agent stresseur peut dépasser la capacité d'adaptation du corps s'il est chronique et/ou d'une intensité trop élevée.
Cet état de mésadaptation au stress mène invariablement à des pathologies, et éventuellement à la mort.
On peut donc déduire qu'un entraînement doit être relativement infréquent pour permettre à l'organisme d'apporter les changements physiologiques souhaités.
On peut aussi dire que l'intensité de l'effort ne doit pas être excessive, tout en restant suffisante pour stimuler une réponse. Autrement dit, pas nécessaire de se blesser ou de se rendre malade.
Finalement, le Dr Selye affirme que si l'agent stresseur n'est ni trop intense, ni chronique, l'organisme augmentera ses capacités afin de mieux répondre à un stress similaire dans le futur.
Donc, si notre entraînement est intense sans l'être excessivement, et qu'il n'est ni trop long ni trop fréquent, on verra un progrès régulier: Les muscles gagneront en force et en densité, et la flexibilité articulaire sera accrue. La capacité de la cellule musculaire d'utiliser ses réserves énergétiques (sucres et graisses) sera améliorée.
Si au contraire nous décidons de faire comme dans les magazines de culturisme et passons notre vie au gym (60-120 minutes par jour, 7 jours par semaine), il est fort probable que l'organisme sera submergé par ce stress chronique.
La période d'adaptation n'aura pas lieu, et plutôt que progresser, nous régresserons.
C'est la phase d'épuisement décrite par Selye, qui mène invariablement à la pathologie et, éventuellement, à la mort.
En résumé, les contributions du Dr Selye à l'étude du stress nous permettent aujourd'hui de maximiser notre condition physique et de minimiser (voire éliminer) les effets néfastes du surentraînement et des blessures.
Fait à noter, le Dr Selye a commencé à étudier le stress en 1936 à l'Université McGill à Montréal.
Il a ensuite poursuivi ses travaux à l'Université de Montréal à partir de 1945. Il y a fini sa carrière et est décédé à Montréal en 1982 (source: Wikipédia et Dr Hans Selye, Stress sans Détresse).
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