Le fonctionnaire le mieux payé du gouvernement du Québec lorsqu'il a annoncé son départ en septembre dernier, le sous-ministre des Finances Jean Houde, n'est pas demeuré à la retraite bien longtemps même s'il a quitté avec une prime de départ de 247 756 $, soit un an de salaire.
Cet ex-banquier qui a accédé aux plus hautes sphères de la fonction publique a discrètement quitté le gouvernement au terme d'un contrat de quatre ans, le 5 septembre dernier, à l'âge de 64 ans.
Quatre mois après son départ, Jean Houde a vite été recruté par la plus importante société-conseils en matière de fiscalité, Samson Bélair/ Deloitte & Touche, qui compte 30 bureaux au Québec.
Selon Mme Ouellet, les bonis de départ d'un an, aussi généreux soient-ils, n'ont pas pour objectif de permettre aux hauts fonctionnaires de se détacher du gouvernement pour au moins un an.
«M. Houde avait un contrat qui comportait une clause de départ», a-telle dit. Le Journal a tenté en vain de rejoindre Jean Houde.
* Jean Houde gagnait 247 756 $, selon des documents obtenus par Le Journal de Montréal en vertu de la Loi d'accès à l'information. Cela faisait non seulement de lui le fonctionnaire le mieux payé de l'État, mais aussi la personne la mieux payée dans tout l'appareil gouvernemental, incluant le premier ministre Charest.
* Recruté à la Banque Nationale par le gouvernement libéral, M. Houde a été président du conseil d'administration et PDG d'Investissement Québec.
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