Grippe porcine: la manne publicitaire est tombée sur les médias
par Martin Masse
Vous vous demandez pourquoi nos médias ont été si complaisants en relayant la propagande du gouvernement concernant la pseudo crise de la grippe A (H1N1)? En plus du fait que bon nombre de nos journalistes sont des incompétents sans aucun esprit critique dont le travail consiste essentiellement à recopier des communiqués de presse, il y a le bon vieil intérêt financier: les médias ont avantage à bêler en évitant les notes discordantes quand ça leur permet de bénéficier d'une manne publicitaire importante.
On apprend aujourd'hui que si la campagne de vaccination n'a pas eu d'effets notables pour les citoyens, elle a par contre été très bénéfique pour les médias. Selon Michel Boisvert du Soleil,
Un relevé, obtenu en vertu de la loi d'accès à l'information, indique que 6 360 250$ ont été consacrés à l'offensive publicitaire pour diriger la population là où elle pouvait recevoir le vaccin contre la grippe A (H1N1).
C'est deux fois le niveau atteint pour les campagnes les plus coûteuses menées par le passé dans le secteur de la santé. En fait, seul le sujet du jeu compulsif a fait l'objet d'investissements de plus de 2 millions $, précisément 2,3 millions$, en 2008-2009.
Il y a trois ans, les sommes consacrées par la santé à l'ensemble des campagnes grand public ont totalisé 8,9 millions$. En 2007-2008, ce fut 9,7 millions $. L'année suivante, 8,8 millions$.
Pour l'année qui se termine en mars, le compteur est rendu à 12 170 050$, en tenant compte de l'injection d'argent pour «la H1N1».
Tout ces millions (en plus du milliard dépensé à l'échelle du pays pour vacciner les moutons) ont servi à acheter du temps d'antenne et de l'espace dans des médias conventionnels qui subissent une baisse de revenus publicitaires constante depuis quelques années.
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