lundi 21 novembre 2011

La bulle immobilière de Vancouver

Mish décrit des exemples de cette bulle épique.

La sagesse des bureaucrates de l'Union Européenne

Il est maintenant illégal, sous peine d'amendes et d'emprisonnement, pour les fabriquants Européens d'eau embouteillée d'affirmer que l'eau peut prévemir la déshydratation.

Via The Telegraph.

lundi 31 octobre 2011

Capitalisme vs Capitalisme de copinage

Par Bill Bonner, via EPJ:

When the financial crisis of 2008 hit, we saw how state-managed capitalism works. Favored companies are allowed to make as much money as they can. But they are protected from going broke.

Certain firms are deemed “too big to fail,” by virtue of the key role they play in the economy, or at least by the role they play in a politician’s plans for re-election or future employment. But state-managed capitalism is very different from the real thing. It is capitalism in a degenerate form.

Real capitalism progresses in fits and starts, described by Josef Schumpeter as “creative destruction.” It is like a jungle…not like a zoo. It cannot be managed. You cannot take out the predators or feed selected species without upsetting the balance of nature. Take out the destruction, and you block the creative process too.

jeudi 27 octobre 2011

L'indignation actuelle: légitime mais mal placée

Par Nathalie Elgrably-Levy:

Les occupants du square Victoria ont fait du capitalisme l'objet de leur indignation et invitent maintenant l'ensemble des Québécois à suivre leur mouvement. Certes, le capitalisme est perfectible et le système financier a ses torts, mais ce n'est ni en tant que consommateurs de produits et services fournis par de grandes entreprises ni en tant que clients d'une institution financière que nous devrions descendre dans la rue. C'est en tant que contribuables! Les raisons pour nous indigner sont nombreuses. En voici quelques-unes.

Indignons-nous du fait qu'en dépit des 2310 bureaucrates qui gèrent le budget de plus de 28 milliards de dollars du réseau de la santé, l'attente dans les urgences est plus longue que jamais, des patients meurent faute de soins en temps opportun et des malades se voient refuser l'accès à des médicaments contre le cancer.

Indignons-nous du fait que nos routes s'écroulent au point de devenir un danger pour notre vie alors que le ministère des Transports dispose d'un effectif total de 7324 employés et d'un budget annuel de 849 millions de dollars.

Indignons-nous quant à notre système d'éducation qui donne des diplômes à des analphabètes fonctionnels, et qui affiche un taux de décrochage systématiquement plus élevé que celui observé dans le reste du Canada, et ce en dépit d'un budget de 15,5 milliards de dollars et de dépenses globales par élève supérieures (par rapport au PIB par habitant) à celles des autres provinces.

Indignons-nous du fait que Québec a usé de comptabilité créative pour nous faire croire au déficit zéro alors que la dette n'a jamais cessé d'augmenter.

Indignons-nous d'être obligés de cotiser à la Régie des rentes du Québec alors qu'elle s'apparente à une chaîne de Ponzi.

Indignons-nous du manque de transparence des syndicats qui refusent de révéler l'utilisation qu'ils font des cotisations obligatoires qu'ils perçoivent.

Indignons-nous de la formule Rand qui bafoue le droit de non-association et qui nous force à financer des activités syndicales que nous n'approuvons pas nécessairement.

Indignons-nous devant le système de gestion de l'offre qui permet aux producteurs laitiers de former un cartel et de gonfler artificiellement le prix du lait.

Indignons-nous de la complexité des lois sur l'impôt qui comptent 3305 pages à l'échelle fédérale et 2467 pages à l'échelle provinciale, et qui nous placent parmi les contribuables les plus imposés en Amérique du Nord.

Indignons-nous d'avoir à payer les impôts sur le revenu, la TPS, la TVQ, les taxes d'accise, les taxes municipales, les taxes scolaires, la taxe d'arrondissement, la taxe d'agglomération locale, les tarifs douaniers, les frais d'immatriculation, et les cotisations à l'assurance-emploi, au RRQ, à l'assurance médicaments et à l'assurance parentale.

Les contribuables ont plus de raisons que quiconque d'être outrés, mais ils resteront silencieux. Ils n'occuperont pas la rue pour exprimer leur indignation. Ils sont trop occupés à travailler pour financer l'appétit gargantuesque de notre gouvernement qui promet tout, mais livre bien peu! Et s'ils devaient manifester, ce n'est pas le square Victoria qu'ils investiraient, c'est le terrain de l'Assemblée nationale!

Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.

L'État-nounou frappe le Danemark de plein fouet

Au début, ils sont venus pour les cigarettes, après pour le bacon et le beurre...

Via Mises.org:

You knew it was coming.

First they came for the cigarettes, then Hank Williams Jr. got knocked off Monday Night Football for being politically incorrect, and now they're coming for the butter.

Denmark, on October 1, put a $1.29-per-pound tax on all foods that hit 2.3 percent in saturated fats. That's on top of a 25 percent surcharge imposed last year by Denmark's food police on all ice cream, candy, sugar, soft drinks and chocolate.

So now it's cupcakes being added to Denmark's targets for hiked taxes, plus bacon, whole milk, shortening, avocados, whipped cream, sausages, sardine oil, nuts, egg yolks, meat drippings, hydrogenated oils, seeds, cheese, dried coconut, cod-liver oil and skin-on ducks.

mercredi 26 octobre 2011

Le 'Club des 100 000$': financés par vos taxes!

Par David Descôteaux:

Appelons ça la redistribution de richesse, à l’envers.

Montréalais, votre compte de taxes foncières grimpe chaque année. Dans la métropole aux 103 élus, on taxe maintenant via les parcomètres, les stationnements, l’essence, l’eau, la voirie, les voitures. Vous essayez de fuir en métro ou en autobus? On va vous chercher avec votre carte mensuelle (la CAM), dont le prix augmente pas mal plus vite que l’inflation.

Mais n’ayez crainte, votre argent est bien dépensé. La preuve : le nombre d’employés de la Ville qui gagne 100 000 $ et plus a triplé entre 2009 et 2010, rapportait la chaîne Global il y a deux semaines. Quelque 1700 employés — surtout des cadres supérieurs — font maintenant partie du club des 100 000 $ et plus. Ils étaient 626 un an plus tôt. Grâce à vous, ces gens peuvent éviter la récession et se payer une belle vie. On appelle ça la solidarité. C’est ce qui nous distingue des capitalistes sans-cœur.

Si vous pensez que notre générosité se bute aux limites de Montréal, c’est mal connaître les Québécois. Cette semaine, on apprend que dans les tours à bureaux, à Québec, 2795 fonctionnaires gagnent 100 000 $ et plus. C’est plus du double qu’en 2005! Et six fois plus qu’en 2001, selon La Presse.