vendredi 3 décembre 2010

Campagne de calomnie contre Julian Assange


Comme on s'attend, l'État n'aime pas être exposé au grand jour. C'est pourquoi une campagne de salissage mondiale est en cours contre Julian Assange.

Il est accusé de 'crimes sexuels', expression lourde de connotations.

Toutefois, son 'crime' semble être d'avoir eu des relations sexuelles sans condom (!).

Tous les prétextes sont bons pour mettre un individu dérangeant à l'ombre...un autre signe de l'Orwellisation de notre société...


Arrest Warrant for "Sex Crimes" Against Wikileaks Founder Julian Assange Is Only for "Sex Without a Condom"

George Washington's picture

jeudi 2 décembre 2010

'Mon message à la présidente de l'université de Calgary


Suite aux commentaires de Tom Flanagan (professeur à l'université de Calgary) sur CBC hier, je crois qu'il est plus que légitime d'exiger sa démission, ce que j'ai fait par le email suivant :

to: president@ucalgary.ca


This message concerns the troubling comments made by a professor employed by your University, Tom Flanagan, on CBC.

I think it would be a high priority for the University to fire professor Flanagan immediately, since he uttered death threats (a serious crime) on national television.

Furthermore, these threats were directed at a man whose organisation simply revealed fraudulent and hypocritical behavior by public officials.

Thank you for your attention,

Michel Boyce

Merci à Mike Shedlock d'avoir diffusé l'adresse de la présidente sur son blogue.

J'invite tout le monde choqué par les propos de M. Flanagan à m'imiter.


Le travail héroïque de Wikileaks


The whole idea of Wikileaks is terrific. They've become one of the most important watchdog organizations on the planet, helping to expose a lot of government action for what it really is.

And on a more fundamental philosophical level, this is in keeping with my sense of justice. Crooks should not get away with their crimes just because they hold lofty titles, wear spiffy uniforms, and call their crimes great deeds necessitated by "national security," "economic stimulus," or whatever other nonsensical lies they come up with.

A handful of nonviolent individuals took on the world's greatest superpower, as a matter of principle, and won. That just goes to show yet again how technological advances tend to flatten the power pyramid of society.

La demande pour l'individualisme comme moteur du progrès technologique et de la civilisation




The People on the Move

Mises Daily: Thursday, December 02, 2010 by

There are moments in history when the people are on the move, consistent with the logic of history, and no force on earth can stop them. You can see it in the images of Russians in 1990 pulling down cast-iron statues of Lenin. You can see it in the images of the Romanian people charging Ceausescu's palace in 1989.

And I just saw it last night at Bed, Bath, and Beyond as the people raided the towers of K-cups holding coffee and tea to go into the Keurig coffee maker that is the blazing-hot item for the holidays (second only to our new pocket paperback of Human Action).

To understand why the Keurig coffee maker is firing up the forces of history in a progressive direction, we need to reflect on the dynamics of the relentless technological trend from the collective to the individual. In ancient times, bathing, for example, was a community activity: one pool of water that all people would visit. With technological progress came the family tub, in which people would dunk themselves one after another. In modern times, we each fill our own bath or take an individual shower.

So it is with phones, which, when first invented, were found one per community in the general store. Then there were party lines that several households would share. Then the phone came to the single-family home. Finally, the process of individuation culminated in the pocket cell phone, with one phone number per person. And so it is all over the world, and throughout human history, provided there is the freedom to innovate, produce, and distribute.

It's true with books too. There was the Library of Alexandria for the whole world. Then there were public libraries for whole cities. Then we progressed to private libraries in homes. Now we long for the ultimate individuation: libraries on our cell phones and books we can carry on our person. This relentless push to fulfill the demands of individualism is the driving force of human history.

And so it is with coffee. For too long we've lived with a community form of delivery. Whatever collectivist pot was made for the whole group is what we drank. Never mind that it is burned from the heating pad. Never mind that it is too strong or too weak, too dark or too light, or that it is just plain gross. Never mind that the preparation and clean up requires that we stare at unappetizingly soaked coffee grounds that clog our sinks and stink up our trash. It was what we had, and we made do.

Then came Starbucks and other specialized shops. Here we could order what we wanted and every drink was prepared fresh and according to our specifications. We are all, after all, individuals, each of us with different tastes, desires, and demands. When given the chance to express our wishes, we take it, and therein lies a great entrepreneurial opportunity for those who are daring and creative enough, and willing to take on the responsibility for giving history a push forward.


mercredi 1 décembre 2010

Il pleut sur Montréal



Une pluie de taxes

01/12/2010

Ouf… Je suis content d’être déménagé en banlieue il y a trois ans.

Montréal subit une pluie record, selon Météomédia. Les Montréalais, eux, ont subi une pluie de taxes, hier. En tout, leur fardeau fiscal grimpe de 4,3 % en moyenne – qui s’ajoute à la hausse de 5,3 % en janvier dernier, rappelez-vous.

Impôt foncier, taxes sur le fonds de l’eau et des infrastructures, taxe sur les terrains de stationnement, taxe d’immatriculation de 45 $, hausse de votre carte mensuelle de Métro… Ça, c’est votre effort. L’effort de l’administration pour réduire ses dépenses? Rien. Au contraire, on va engager quelque 600 employés de plus, et augmenter les dépenses de 5 %.

Oh, j’oubliais. Il y a une vague promesse d’essayer de réduire les dépenses de 250 millions. Sans mesures concrètes, sans plan pour y arriver. Faites-nous confiance, contribuables.

Ça ressemble au dernier budget du gouvernement du Québec, vous ne trouvez pas? Tout ce qui implique de fouiller plus profond dans vos poches, c’est très concret. Noir sur blanc. Mais pour réduire les dépenses : que des promesses floues.

L'État de surveillance n'aime pas gouter à sa propre médecine...

...et musèle les chiens de garde.


updated 35 minutes ago

The WikiLeaks website has left its U.S. Web host, Amazon.com, and moved back to a Swedish provider.

The site, which just released a trove of sensitive U.S. State Department documents, took up residence on Amazon.com Inc.'s self-service Web servers after a rash of Internet-based attacks started Sunday against its regular Swedish host, Bahnhof.

The attacks made access to the site a hit and miss affair. The site was also unavailable for hours on Wednesday, as Amazon's servers stopped responding to requests.





La lutte des classes


On connait le refrain Marxiste comme quoi l'histoire humaine serait basée sur la lutte entre les travailleurs (prolétaires) et les rentiers (détenteurs de capital).

Toutefois, il semble que la vraie lutte des classes réside entre les contribuables (tax payers) et les récipiendaires de ces 'contributions' (tax eaters).

Cette lutte risque de déterminer la prochaine décennie.


Les blindés, et le reste

30/11/2010

Devrait-on payer plus cher nos fonctionnaires québécois? C’est la conclusion à laquelle on pourrait arriver en lisant le rapport dévoilé aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

La rémunération globale – incluant avantages sociaux – des employés de l’État québécois accuse un retard de 5,6 % sur celle de l’ensemble des autres Québécois, apprend-on. L’an dernier, ce retard était de 3,7 %. Comment expliquer ce recul?

En grande partie parce que les autres fonctionnaires – du milieu municipal et fédéral, des sociétés d’État et du milieu universitaire – ont vu leurs conditions s’améliorer, et font grimper la moyenne. L’écart entre ces derniers et les fonctionnaires québécois s’établit aujourd’hui à 16,7 %, en hausse de 3,2 % par rapport à 2009.

Qu’en est-il des travailleurs du secteur privé non syndiqués – soit la majorité des Québécois? L’écart entre leur rémunération globale et celle des fonctionnaires de l’administration publique québécoise s’est réduit quelque peu en 2010. Mais les fonctionnaires demeurent avantagés (+ 7,8 %).

Les « vrais » avantages

Notons en passant que l’étude de l’ISQ n’inclut pas les ententes de principe signées il y a quelques mois entre l’État et ses fonctionnaires. On se rappellera que le syndicat s’est assuré d’une hausse de salaire de 7 % sur cinq ans. Les syndiqués peuvent aussi obtenir une majoration de 3,5 %, dépendant de la croissance du PIB.

Mais surtout, le concept de « rémunération globale » de l’étude exclut deux éléments cruciaux, qui avantagent nettement les syndiqués de l’État. D’abord, l’avantage d’avoir des régimes de retraite à prestations déterminées. Trois employés de l’État sur quatre en possèdent, selon l’ISQ. La beauté de ce régime : vous êtes assurés d’obtenir des prestations de retraite établies d’avance. Si le marché boursier chute, les contribuables vont le renflouer. C’est ce qui se passe en ce moment à Montréal, où le maire Tremblay doit hausser les taxes pour renflouer les régimes de retraite des syndiqués. Seul un travailleur du privé sur cinq jouit d’un tel régime « Cadillac ». Le reste d’entre nous prie pour que la bourse tienne bon, afin de préserver ce qui reste de nos RÉER.

Autre élément crucial : les données de l’ISQ occultent la sécurité d’emploi. Or, trois employés de l’État sur quatre en jouissent, selon l’institut. En période de crise économique, cette sécurité vaut de l’or. Combien? L’ISQ est incapable de le chiffrer. Mais pour obtenir un ordre de grandeur : de source sûre, on a offert aux employés de la défunte Agence des PPP du Québec de renoncer à leur sécurité d’emploi… contre une hausse salariale de 17 %. Et ils ont refusé!

Deux classes moyennes

Bref, quand on considère l’ensemble des avantages des employés de l’administration québécoise, on voit que ces derniers s’en tirent beaucoup mieux que la majorité des travailleurs du privé non syndiqué. C’est encore plus vrai pour les employés municipaux et des sociétés d’État, les « gras dur » du système.

La crise économique est loin d’être terminée. Plus elle va secouer le Québec, plus elle jettera des travailleurs à la rue. Conséquence : dans les années à venir, la sécurité d’emploi et la pension de retraite garantie deviendront des luxes. Ce qui va compter, c’est avoir un travail. Peu importe le salaire. Et des sous pour survivre à la retraite.

En ce moment, seuls les employés du secteur public (pas tous) possèdent une sécurité d’emploi. Le reste d’entre nous se croise les doigts pour éviter le couperet, qui peut tomber à tout moment.

La classe moyenne se scinde tranquillement en deux au Québec : une classe moyenne blindée, et une classe moyenne vulnérable, qui fait vivre la première.