jeudi 13 mai 2010

Les finances publiques du Québec....pas loin de celles de la Grèce!

Quand on est surendetté, on doit renouveler notre dette quand elle vient à échéance (à moins de la repayer en entier...).

Qui plus est, quand on est en déficit budgétaire, on doit émettre de la nouvelle dette pour financer ce déficit.

Or, à moins de connaître quelqu'un de très riche et très gentil, quand on emprunte sur les marchés publics (marchés obligataires), on est ni plus ni moins à la merci d'étrangers, qui décident ou non d'acheter notre dette, et qui décident également du profil de risque que l'on représente (le taux d'intérêt).

Quand les investisseurs ont cessé de faire confiance à la Grèce, le pays a littéralement manqué d'argent du jour au lendemain, personne ne voulant financer son déficit ni ses dettes arrivant à maturité.

Sans le plan de 'sauvetage' Européen, le gouvernement Grec aurait été forcé de restructurer sa dette, et ses créanciers (banques Françaises et Allemandes surtout) auraient perdu beaucoup d'argent...et auraient été très réticents à prêter à la Grèce dans le futur.

Les Investigateurs financiers avancent que la semaine dernière, au sommet de la panique, le Québec (ainsi que l'Ontario et la C-B), n'arriveaient pas à emprunter.

Le parallelle avec la Grèce est facile à établir.

La leçon à tirer? Quand on vit au-dessus de ses moyens, on doit dépendre de la gentillesse d'étrangers pour financer nos excès.

Ça peut marcher un temps, mais ça finit toujours par nous rattraper, rapidement et sans avertissement.


Les problèmes d'Europe : danger pour le Québec

LES INVESTIGATEURS FINANCIERS . 12-05-2010

BLOGUE.


Nous avons lu une nouvelle surprenante récemment, dans le site du Globe & Mail. Alors que les nouvelles provenant de la Grèce inquiétaient de plus en plus les investisseurs, les provinces du Canada, dont la Colombie-Britannique, l'Ontario et le Québec, se sont retrouvées dans l'incapacité d'accéder au marché du crédit pendant une semaine.


Comme vous le savez, nous devons emprunter régulièrement pour financer notre déficit. Qui plus est, il nous faut également accéder aux marchés du crédit pour renouveler toute dette venant à échéance.


Heureusement, le Québec a pu emprunter 500 millions de dollars ce matin. Imaginez un instant si les problèmes de l'Europe s'aggravaient, et que plus personne n'était intéressé à nous prêter!


Que faut-il en conclure? Et bien, nous suivrons exactement le même chemin que la Grèce. Il devient évident que ce sont les marchés financiers qui décideront de notre sort, et ce changement surviendra de façon soudaine.

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