jeudi 28 janvier 2010

Les conditions de travail des syndiqués du gouvernemaman

Gilles Guénette du QL y va d'un bref billet énumérant les développements récents dans le secteur public:

La Société des alcools du Québec annonçait récemment qu'elle allait augmenter les prix de ses spiritueux et liqueurs dans les prochaines semaines, mais que cette hausse n'a rien à voir avec le fait qu'elle va accorder d'importantes augmentations de salaires à ses employé(e)s - la SAQ doit, entre autres, se conformer à la Loi sur l'équité salariale dans le cadre de ce contrat de travail. Ce qui donnera, par exemple, un taux horaire maximum des 4 000 caissiers-vendeurs qui passera de 19,37 $ à 24,81 $, un bond de 28%, et celui des assistants-gérants qui passera de 22,46 $ à 29,46 $, en hausse de 31%.

Pendant ce temps, dans le cadre des négociations avec «notre» gros secteur public, le gouvernement Charest annonce que même s'il prétend vouloir tout régler en deçà de 7% sur cinq ans, il serait vraisemblablement disposé à donner davantage aux 563 866 employés du secteur. Les pauvres, ils estiment être mal payés...

Et pendant que ça négocie fort, on apprend que pour éponger une partie du déficit budgétaire, le ministre des Finances du Québec n'exclut pas de hausser la TVQ de deux points au lieu d'un seul dès l'an prochain. «Tous les scénarios sont encore sur la table», a déclaré le ministre des Finances en entrevue mardi avec Le Soleil. Pas la table de négociations! La table à imprimer des dollars.

Le dicton qui veut que l'argent ne pousse pas dans les arbres est vrai: il pousse dans nos poches. Et les gouvernements sont passés maîtres dans l'art d'y fouiller allègrement. Ils en veulent toujours plus. C'est qu'ils mènent un gros train de vie, ces gens-là (ex.: 56 099,31 $ pour un party de Noël bien arrosé à la Caisse de dépôt). Québec devrait couper dans ses dépenses plutôt que de chercher de nouveaux moyens de nous siphonner. S'il ne subventionnait pas tout ce qui bouge, et s'il n'employait pas ces centaines de milliers d'employés syndiqués, il n'aurait pas besoin de plus d'argent.


Divulgation: Mes 2 parents sont fonctionnaires provinciaux syndiqués, je les adore mais diffère grandement quant à mes opinions sur les syndicats et la fonction publique.

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