vendredi 3 février 2012

Les présidents de la FED positionnent leurs portfolios pour se protéger de l'inflation

Robert Wenzel rapporte:

Earlier this week I reported that New York Fed President Bill Dudley owned over $1 million worth of Treasury securities whose interest climbs with increasing price inflation.

Now comes word that Dallas Fed president Richard Fisher owns over $1 million dollars of gold.

One has to ask, do these guys take themselves seriously as inflation fighters if they have these kinds of positions in their personal portfolios?

It's a damn joke. It's like going to a doctor who has taken out and insurance policy that pays off on your death.

jeudi 2 février 2012

Goethe: Génie littéraire et scientifique, ainsi que libéral classique

Par Hans Herman-Hoppe:

This year marks the 250th birthday of Johann Wolfgang von Goethe. Most Europeans know that he was the greatest of all German writers and poets and one of the giants of world literature. Less well known is that he was also a thorough-going classical liberal, arguing that free trade and free cultural exchange are the keys to authentic national welfare and peaceful international integration. He also argued and fought against the expansion, centralization, and unification of government on grounds that these trends can only hinder prosperity and true cultural development. Because of his relevance to the ongoing construction of Europe, I'd like to nominate Goethe as the European of the millennium.

La théorie du réchauffement climatique anthropogénique réfutée: verra-t-on le mea culpa??

Par Nathalie Elgrably-Levy:

Il y a quelques jours à peine, un autre collectif, celui-ci composé de seize chercheurs de réputation mondiale, a signé un texte nous invitant à ne pas paniquer à propos du réchauffement climatique. Selon eux, il n’existe aucun argument scientifique irréfutable pour justifier l’adoption de mesures radicales de décarbonisation de la planète.

L’impact de ce texte est toutefois marginal à côté du coup de grâce porté, presque simultanément, par l’unité de recherche sur le climat de la University of East Anglia (UEA), située au Royaume-Uni. On se souvient que ce sont principalement des chercheurs de cette université qui ont influencé le GIEC, les décisions de nos gouvernements et les propos apocalyptiques d’Al Gore. L’un d’eux, David Viner, avait même affirmé que les enfants britanniques ne connaîtraient pas la neige. On se souvient également que ce sont les chercheurs de ce même établissement qui ont été au centre du scandale des courriels (Climategate). On leur reprochait, entre autres, d’avoir dissimulé l’absence de réchauffement au cours de la dernière décennie.

Heureusement, la vérité finit toujours par triompher. Des chercheurs de la UEA viennent de dévoiler leurs dernières conclusions à la suite de l’analyse de données provenant de 30 000 stations. Le verdict est simple : il n’y a pas eu de réchauffement climatique depuis 1997! Vous avez bien lu, le berceau de la théorie du réchauffement climatique confirme que sa thèse était fausse. Son discours alarmiste était donc non fondé. L’édifice climato-catastrophiste était lézardé depuis plusieurs années. Avec les révélations de la UEA, il s’est complètement écroulé.

J’adresse donc quelques questions élémentaires à nos politiciens encore déterminés à sauver l’humanité : maintenant que vous savez que les chercheurs à l’origine de la thèse du réchauffement climatique sont revenus sur leurs affirmations et qu’ils confirment que la température n’a pas bougé depuis quinze ans, allez-vous à votre tour réviser vos politiques environnementales? Êtes-vous toujours résolus à saboter notre économie avec une bourse du carbone destinée à corriger un problème que vous êtes maintenant seuls à voir?

La thèse du réchauffement climatique est morte… un véritable leader ne pourra feindre de l’ignorer!

Nathalie Elgrably-Lévy est économiste senior à l'Institut économique de Montréal.
* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.

dimanche 29 janvier 2012

La Liberté de presse: prérequis pour une société libre

Extrait de la Mentalité anticapitaliste de Ludwig Von Mises (1954):

Unlicensed printing is the lifeblood of literature.

A free press can exist only where there is private control of the means of production. In a socialist commonwealth, where all publication facilities and printing presses are owned and operated by the government, there cannot be any question of a free press. The government alone determines who should have the time and opportunity to write and what should be printed and published. Compared with the conditions prevailing in Soviet Russia, even Tsarist Russia, retrospectively, looks like a country of a free press. When the Nazis performed their notorious book auto-da-fes, they exactly conformed to the designs of one of the great socialist authors, Cabet.[1]

samedi 28 janvier 2012

Au Québec, on voit grand!

Par David Descoteaux:

Début d’année tout à fait normal au Québec. Cette société distincte qui ne reconnaît pas le concept de crise économique.

Le patron de l’Agence métropolitaine de transport, Joël Gauthier, a décidé de quitter ses fonctions. Le train de l’Est, c’était sa responsabilité. Le projet va coûter deux fois plus que prévu. Aucun problème! On va donner à M. Gauthier une prime de départ de 115 000 $. Le temps de le recaser ailleurs dans la fonction publique, j’imagine.

Ce n’est pas sa faute si ce fiasco va coûter 400 millions $ de plus. Ce n’est jamais de la faute à personne au gouvernement. En fait, c’est probablement votre faute, contribuables. En tous cas, c’est vous qui allez payer.

Direction Ville de Montréal. Le nouveau directeur général, Guy Hébert, va gagner un salaire de 300 000 $. C’est plus que Stephen Harper, et presque autant qu’Obama. Mais c’est justifié. Le talent, ça se paye. Son prédécesseur gagnait encore plus, et voyez comment Montréal est bien gérée aujourd’hui! De toute façon, on assomme les Montréalais avec des hausses de taxes depuis trois ans. Faut bien dépenser cet argent quelque part. « J’aurais même pu demander un peu plus », a dit M. Hébert. Il ne l’a pas fait. On appelle ça se sacrifier pour le bien commun. Bravo!

Payez, cochons!

Petit détour à la Société de Transport de Montréal (STM). Cette entreprise très lean, qui gagne des concours de beauté à travers le monde. La STM vient d’accoucher d’une idée tout à fait originale pour grossir encore plus : taxer les autres! Avec des péages, ou d’autres taxes sur l’essence, ou les deux! Fallait y penser. Ces gens-là (les cadres) ont vu grimper leur masse salariale de 17 % l’an dernier. Ce n’est pas pour rien. Ça prend des vrais leaders pour décider de hausser le tarif aux usagers chaque année ou presque, trois fois plus vite que l’inflation.

Vous préféreriez que les gens de la STM gèrent mieux les subventions qu’ils reçoivent? Qu’ils sacrifient une partie de leurs généreux salaires et avantages sociaux? Allons donc! Il vous reste encore quelques sous au fond de vos poches, on le sait.

Avant que j’oublie… Récession ou pas, les subventions aux entreprises continuent d’augmenter. Comme le nombre de cadres dans les réseaux de la santé et de l’éducation (pendant que nos profs et infirmières ramassent des miettes). Mais n’ayez crainte. On a envoyé une femme de Repentigny en prison parce qu’elle a remis ses livres en retard à la bibliothèque. Je le sens, l’ère du laxisme tire à sa fin.

Du talent

Vous avez l’impression de payer toujours plus cher, pour des services toujours plus médiocres? C’est dans votre tête. Voyez ça de manière positive : nous avons une bureaucratie et des intermédiaires qui possèdent une habileté hors du commun à capter au passage l’argent de vos impôts avant qu’elles n’arrivent à ceux qui en ont besoin. Notre talent rendrait jaloux les joueurs défensifs des Patriots et des Giants, qui s’en vont au Superbowl. Ici, on intercepte toujours le ballon avant qu’il atterrisse dans les mains du citoyen visé.

Je sais, la crise économique sévit. Dans le privé, les emplois se perdent à coups de milliers. Vous vous serrez la ceinture, et payez de plus en plus de taxes. Mais c’est normal. De cette façon, vous fournissez aux élites éclairées le confort nécessaire pour nous guider à travers cette tempête.

Il faut continuer de voir grand, dans notre parc jurassique québécois. Où nos scientifiques aux commandes ont complètement perdu le contrôle des monstres qu’ils ont créés.

jeudi 26 janvier 2012

Le prix Nobel de la paix prépare-t-il une (autre) guerre?

Par Robert Wenzel:

U.S. Weighs Expanded Military Presence in the Philippines
The leaders of the U.S. Empire are like the energizer bunny, they just don't stop.

WaPo reports that the Obama administration is considering significantly expanding the U.S. military presence in the Philippines, two decades after the island nation evicted American forces from their biggest base in the Pacific. Such an expansion would be the latest in a series of strategic moves aimed at surrounding China.

Someday a book will be written about the nutjob who wrote up the plan for the U.S. to control the world (as the country declines domestically).

Note to Obama: One of the key reasons the deficit isn't worse is because China has bought up a trillion dollars plus of the debt and helped keep US interest rates low. Do you really want to piss these people off?

mercredi 25 janvier 2012

L'Immobilier canadien: dégonflement de la bulle en vue?

Par David Descôteaux:

Si vous doutiez encore de l’existence d’une bulle immobilière au Canada, l’étude publiée dimanche par la firme américaine Demographia pourrait vous en convaincre. Quelques faits saillants :

— le marché immobilier au Canada est aujourd’hui considéré inabordable, après avoir été un des plus abordables au début des années 2000.

— Dans l’épicentre de la bulle, À Vancouver, le prix médian d’une maison dépasse de 10 fois le revenu brut d’un ménage. (C’est le multiple qu’utilise l’étude pour mesurer l’accessibilité — un marché « abordable » a un multiple de 3). À près d’un million de dollars la maison en moyenne, Vancouver est la deuxième ville anglophone la plus chère derrière Hong Kong, sur un échantillon de 325 villes.

— La surchauffe atteint aussi Montréal. L’île a vu son multiple grimper de 60 % depuis 2004, pour atteindre aujourd’hui 5,1. Bonne chance pour y trouver une maison décente en bas de 300 000 $! Montréal se trouve maintenant dans le top 6 des marchés « sévèrement inabordables » au Canada, avec Toronto et quatre villes en Colombie-Britannique.