dimanche 31 janvier 2010

Encore notre Prix Nobel de la Paix à l'oeuvre

On apprend que Barack Obama, lauréat du Prix Nobel de la Paix 2009, va augmenter le budget militaire alloué aux armes nucléaires par-rapport à ce qu'il était en 2008 sous George W. Bush (!!!).

Ironiquement, cette annonce survient moins d'une semaine après le discours de l'État de l'Union d'Obama, dans lequel il faisait part de son désir de voir un monde sans armes nucléaires...

Comme quoi les gestes en disent plus long que les paroles!

vendredi 29 janvier 2010

La citation du jour

To fight this recession the Fed needs more than a snapback; it needs soaring household spending to offset moribund business investment. And to do that, as Paul McCulley of Pimco put it, Alan Greenspan needs to create a housing bubble to replace the Nasdaq bubble.

-Paul Krugman, Prix Nobel d'économie, dans sa chronique du 2 août 2002 dans le New York Times.

P.S. Greenspan a bien réussi à créer une bulle immobilière...et on connaît les conséquences que ça a eu sur l'économie! Comme quoi la plupart des économistes, même Nobélisés, ne sont que des charlatans dangereux.

jeudi 28 janvier 2010

Les conditions de travail des syndiqués du gouvernemaman

Gilles Guénette du QL y va d'un bref billet énumérant les développements récents dans le secteur public:

La Société des alcools du Québec annonçait récemment qu'elle allait augmenter les prix de ses spiritueux et liqueurs dans les prochaines semaines, mais que cette hausse n'a rien à voir avec le fait qu'elle va accorder d'importantes augmentations de salaires à ses employé(e)s - la SAQ doit, entre autres, se conformer à la Loi sur l'équité salariale dans le cadre de ce contrat de travail. Ce qui donnera, par exemple, un taux horaire maximum des 4 000 caissiers-vendeurs qui passera de 19,37 $ à 24,81 $, un bond de 28%, et celui des assistants-gérants qui passera de 22,46 $ à 29,46 $, en hausse de 31%.

Pendant ce temps, dans le cadre des négociations avec «notre» gros secteur public, le gouvernement Charest annonce que même s'il prétend vouloir tout régler en deçà de 7% sur cinq ans, il serait vraisemblablement disposé à donner davantage aux 563 866 employés du secteur. Les pauvres, ils estiment être mal payés...

Et pendant que ça négocie fort, on apprend que pour éponger une partie du déficit budgétaire, le ministre des Finances du Québec n'exclut pas de hausser la TVQ de deux points au lieu d'un seul dès l'an prochain. «Tous les scénarios sont encore sur la table», a déclaré le ministre des Finances en entrevue mardi avec Le Soleil. Pas la table de négociations! La table à imprimer des dollars.

Le dicton qui veut que l'argent ne pousse pas dans les arbres est vrai: il pousse dans nos poches. Et les gouvernements sont passés maîtres dans l'art d'y fouiller allègrement. Ils en veulent toujours plus. C'est qu'ils mènent un gros train de vie, ces gens-là (ex.: 56 099,31 $ pour un party de Noël bien arrosé à la Caisse de dépôt). Québec devrait couper dans ses dépenses plutôt que de chercher de nouveaux moyens de nous siphonner. S'il ne subventionnait pas tout ce qui bouge, et s'il n'employait pas ces centaines de milliers d'employés syndiqués, il n'aurait pas besoin de plus d'argent.


Divulgation: Mes 2 parents sont fonctionnaires provinciaux syndiqués, je les adore mais diffère grandement quant à mes opinions sur les syndicats et la fonction publique.

Le CigaretteGate!

Le toujours intéressant David Descôteaux discute des taxes sur le tabac dans sa chronique du journal Metro d'aujourd'hui.

M. Descôteaux montre que les taxes exorbitantes que les fumeurs sont forcés de payer n'ont aucun effet sur la consommation globale de tabac, ce que Statistique Canada a confirmé en...1995 (!):

Quand vous achetez un paquet de cigarettes 9 $ au dépanneur, vous payez environ 5 $ en taxes. Pourquoi? Des taxes élevées découragent les jeunes de fumer, nous répètet-on. C’est faux. Mais ne comptez pas sur Santé Canada pour vous le dire.

Flashback : février 1994. La contrebande de tabac fait rage au Québec. Pour la combattre, les gouvernements diminuent les taxes sur les cigarettes d’environ 3 $ le paquet (qui passe de 5,85 $ à 2,85 $). Pour mesurer l’effet de ces baisses de taxes, Statistique Canada lance la plus importante étude jamais réalisée au pays : l’Enquête sur le tabagisme 1994-1995. Les enquêteurs parcourent le pays et comparent l’évolution de la consommation de tabac dans cinq provinces qui ont réduit les taxes, et dans cinq autres qui ne l’ont pas fait. Conclusion : ces baisses de taxes n’ont aucun impact mesurable sur la consommation. Ni sur l’incitation à fumer. Même auprès des jeunes.

Le hic : Santé Canada, qui a commandé l’étude, n’a jamais admis ni dévoilé publiquement ces résultats. Arrive le professeur Jean-François Ouellet, des HEC Montréal, qui déterre cette information explosive et la publie… il y a deux semaines. Quinze ans plus tard! Le rapport a été commandé par l’Association canadienne des dépanneurs. Ces derniers militent évidemment pour une baisse des taxes sur les cigarettes. Mais les chiffres ne mentent pas. Et ils proviennent de Statistique Canada.

Mais si le gouvernement sait depuis 15 ans que de taxer davantage le tabac n'en réduira pas la consommation, pourquoi continuer à le faire?

Pourquoi ces chiffres n’ont-ils jamais été dévoilés? Les politiciens et les fonctionnaires de Santé Canada doivent avoir une bonne raison. Mon point de vue cynique : les politiciens gagnent des points avec le discours taxes = moins de fumeurs. Ils donnent l’impression de protéger la population, tout en siphonnant énormément d’argent dans les poches des fumeurs.

Évidemment, comme Bastiat l'a énoncé il y a près de 150 ans, les gouvernements se concentrent sur ce qu'on voit et ignorent ce qu'on ne voit pas.

Résultat : pendant que la réduction du tabagisme stagne chez les jeunes, le prix élevé des cigarettes encourage la contrebande. Celle-ci accapare aujourd’hui 40 % du marché. L’État se prive de millions de dollars et perd le contrôle de la distribution d’un produit néfaste pour la santé.

Ainsi, ces taxes prohibitives justifiées par le besoin de 'protéger les jeunes' (encore!) non seulement n'atteignent pas le noble but supposément visé, mais de plus alimentent la criminalité et pénalisent les fumeurs en augmentant le coût des produits du tabac.

Un autre domaine où le gouvernement ferait mieux de se tenir à l'écart!

Divulgation: J'utilise de façon modérée certains produits du tabac sur une base régulière.

mercredi 27 janvier 2010

L'immobilier résidentiel Canadien parmi les moins abordables au monde

Un rapport publié hier par Demographia International a étudié l'abordabilité des résidences dans 272 villes situées au Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande et Irlande.

Vancouver a hérité du titre peu enviable du marché immobilier le plus hors de prix au monde!

Toronto est dans la catégorie 'severely unaffordable' et Montréal est classé comme étant 'seriously unaffordable'.

Les auteurs du rapport blâment les politiques d'utilisation des terrains urbains pour ces prix surélevés au Canada.

Toutefois, je suis beaucoup plus enclin à mettre le blâme sur la Banque Centrale du Canada, qui a abruptement baissé les taux d'intérêt en septembre 2008 pour 'stimuler' l'économie alors qu'elle entrait en récession, ainsi que la Société Canadienne d'Hypothèque et de Logement (SCHL), qui assure les prêts hypothéquaires, diminuant ainsi les pertes potentielles pour les banques en cas de défault de paiement.

Rappelons-le, une baisse des taux d'intérêt va diminuer les incitatifs à épargner, et augmenter les incitatifs à s'endetter.

Ainsi, comme l'achat d'une maison est financé presque totalement par de la dette (hypothèque), des bas taux d'intérêt ont tendance à diminuer les paiements mensuels puisque les intérêts représentent une grosse partie des paiements hypothécaires.

Donc, plus de gens pensent pouvoir se permettre de s'acheter une maison, ce qui augmente artificiellement la demande, ce qui hausse les prix.

Finalement, la SCHL assume le risque d'une grande proportion des hypothèques ayant été contractées depuis 2008.

Or, si vous êtes une banque, vous devez être prudent en finançant une hypothèque, car vous voulez que le prêt soit remboursé. Vous accorderez donc des prêts principalement aux gens ayant la capacité de payer même en cas de hausse des taux d'intérêt.

Mais imaginez que la SCHL assume le risque de défaut (notez-bien que la SCHL est une Crown Corporation, c'est-à-dire une entité du gouvernement Fédéral, et que les risques assumés par cette dernière sont en fait assumés, bien involontairement et à leur insu, par les contribuables Canadiens).

Vous aurez tendance à être moins séléctif pour l'attribution de prêts puisque le risque de défaut est transféré à ce cher contribuable Canadien, la banque ne risquant rien.

On appelle ce phénomène économique 'Moral Hazard', ou le fait de ne pas subir les conséquences de ses actes.

C'est pourquoi les banques Canadiennes, depuis 2 ans, ont prêté insouciamment des sommes ridicules à des gens ayant une capacité douteuse de payer, tout en transférant le risque de ces hypothèques à la SCHL.

Si toute cette situation vous rappelle quelque chose, vous avez bien raison.

Aux É-U, de 2001 à 2003, Alan Greenspan a baissé drastiquement les taux d'intérêt pour éviter une récession après l'implosion de la bulle boursière des dot com et les attentats du 11 sept.

De leur côté, Fannie Mae et Freddie Mac (entités quasi-gouvernementales) ont utilisé leur protection implicite du contribuable Américain pour se lancer dans des prêts hypothécaires à des gens n'ayant pas la capacité de payer. Ces prêts sont connus sous le nom de Sub-Prime.

Et on sait comment tout celà a fini...

Donc, les gens ne connaissant pas ou ne comprenant pas l'histoire, seront condamnés à la répéter!




Le party de Noël de la Caisse de Dépôt...

On apprend ce matin que la Caisse de Dépôt, non contente de s'être vue décerner le Glouton d'Or la veille pour ses pertes de 40G$ en 2009, a offert un party de Noël de 56 000$ à ses employés.




mardi 26 janvier 2010

La Ligue des Contribuables décerne les prix Glouton

La Ligue des Contribuables a décerné aujourd'hui ses 3e prix Gloutons annuels, 'honorant' les institutions ayant gaspillé de la façon la plus insouciante les fonds publics.

Voici l'article via le blogue du QL.

lundi 25 janvier 2010

Le GIEC et la fonte des glaciers.

On apprend que le GIEC, principal organisme international de propagande réchauffiste, aurait fait une erreur en prédisant la fonte des glaciers himalayens pour 2035.

Ils ont admis leur erreur dans un rapport récent.

Pas de problème, direz-vous!

Toutefois, le président du GIEC, Rajendra Pachaudri , aurait reçu des centaines de millers d'Euros en bourses d'études (dont une bonne partie de l'Union Européene, c'est-à-dire des contribuables de l'Europe) pour étudier ce 'phénomène' scientifique, qui n'en est pas un.

Croyez-vous qu'il va rembourser cet argent?

vendredi 8 janvier 2010

Ça continue...

Froids records en Écosse et sur tout le Royaume Uni...

mardi 5 janvier 2010

À quand le réchauffement?

On apprend ce matin que Séoul, en Corée du Sud, a reçu la plus grosse bordée de neige des 70 dernières années depuis hier.

Également, Beijing a encaissé une chute de neige qui constitue un record pour les 60 dernières années. Une bonne partie de la ville est paralysée.

Tout le Nord de la Chine se prépare aux températures les plus froides depuis les années 1950.
On prévoit que le mercure descendra à -16 degrés Celsius.

En Inde, une vague de froid sévère a causé la mort de 40 personnes, alors que les autorités ont fermé des milliers d'écoles et distribué du bois de chauffage aux citoyens.

Rappelons-nous bien sûr la tempête de neige record qui a affligé la côte Est Américaine à la fin de décembre, gâchant le retour de Barack Obama du sommet de Copenhague.

Au Pérou, de nombreux indigènes sont en danger de famine car depuis 3 ans, les températures andines sont extrémement froides et menacent la culture de leurs aliments de base.
Incroyablement, l'article en lien blâme ces températures froides sur le réchauffement climatique (!!).

Les fermiers en Floride tentent de sauver leur récolte de fraises et de tomates, menacées également par un froid brutal.

Début décembre, Houston a reçu la chute de neige la plus précoce de son histoire.
C'est également la première fois que Houston reçoit de la neige en 2 années consécutives.

Et évidemment, nul besoin de mentionner le Québec, avec plusieurs journées sous les -20 degrés Celsius jusqu'à présent cet hiver et des chutes de neige abondantes.

Heureusement que les élites bien pensantes politiques et environnementalistes nous rappellent constamment que la terre se réchauffe de façon alarmante, et que l'on doit dramatiquement augmenter les taxes sur les émissions de CO2!

Sans quoi nous serions peut-être confus.

Je conclus avec la citation du jour d'hier:

''Within a few years winter snowfall will become a very rare and exciting event. Children just aren't going to know what snow is.'' -Dr David Viner, senior research scientist at the climatic research unit (CRU) of the University of East Anglia, march 2000


NB. L'université d'East Anglia est cette même université qui est au centre du scandale du Climategate.

lundi 4 janvier 2010

La deuxième citation du jour

''Within a few years winter snowfall will become a very rare and exciting event. Children just aren't going to know what snow is.'' -Dr David Viner, senior research scientist at the climatic research unit (CRU) of the University of East Anglia, march 2000

La citation du jour

"I was convinced, and I still am, that every dollar a young man saves, properly invested, will return him twenty over the course of his life." Jim Rogers dans Investment Biker

Ambrose Evans-Pritchard met en garde pour 2010

Le toujours intéressant Ambrose Evans-Pritchard, écrivant pour le Telegraph du Royaume-Uni, met les 'bulls' en garde pour une année 2010 potentiellement brutale sur le plan financier:

The contraction of M3 money in the US and Europe over the last six months will slowly puncture economic recovery as 2010 unfolds, with the time-honoured lag of a year or so. Ben Bernanke will be caught off guard, just as he was in mid-2008 when the Fed drove straight through a red warning light with talk of imminent rate rises – the final error that triggered the implosion of Lehman, AIG, and the Western banking system.

As the great bear rally of 2009 runs into the greater Chinese Wall of excess global capacity, it will become clear that we are in the grip of a 21st Century Depression – more akin to Japan's Lost Decade than the 1840s or 1930s, but nothing like the normal cycles of the post-War era.

The vast East-West imbalances that caused the credit crisis are no better a year later, and perhaps worse. Household debt as a share of GDP sits near record levels in two-fifths of the world economy. Our long purge has barely begun. That is the elephant in the global tent.

The shocker will be Japan, our Weimar-in-waiting. This is the year when Tokyo finds it can no longer borrow at 1pc from a captive bond market, and when it must foot the bill for all those fiscal packages that seemed such a good idea at the time. Every auction of JGBs will be a news event as the public debt punches above 225pc of GDP. Finance Minister Hirohisa Fujii will become as familiar as a rock star.

In the end, the Euro's fate will be decided by strikes, street protest, and car bombs as the primacy of politics returns. I doubt that 2010 will see the denouement, but the mood music will be bad enough to knock the euro off its stilts.

The dollar rally will gather pace. America's economy – though sick – will shine within the even sicker OECD club.


Ce qui fait frissonner, c'est qu'il a très probablement raison, en se basant sur les données économiques mondiales.

Je retiens les 2 dernières lignes, à garder en tête:

By mid to late 2010, we will have lanced the biggest boils of the global system. Only then, amid fear and investor revulsion, will we touch bottom. That will be the buying opportunity of our lives.


Autrement dit, gardons une bonne quantité de munitions (des liquidités, préférablement en dollars US), et soyons patients et courageux pour l'opportunité d'une vie sur les marchés boursiers.

dimanche 3 janvier 2010

L'Organisation Mondiale de la Santé voit la lumière au bout du tunnel?

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS, ou WHO en anglais) admettrait-elle finalement que les décennies de propagande anti-cholestérol et anti-gras saturés étaient, en vérité, basées sur rien du tout?

Le dernier article de Anthony Colpo semble annoncer cette nouvelle surprenante:

A recent special issue of Annals of Nutrition and Metabolism was devoted to "Fats and Fatty Acids in Human Nutrition". This issue was the result of a joint FAO/WHO Expert Consultation held in Geneva, November 2008 and contains "the background papers which have been prepared by a panel of carefully selected experts and have served as the basis for the updated dietary recommendations of FAO and WHO"[7]

One of the papers presented in this special report was a sweeping review of both prospective epidemiological studies and clinical trials examining the relationship between dietary fat and CHD[8]. This review was conducted by researchers from the Department of Human Nutrition at the University of Otago, Dunedin , New Zealand.

After examining 28 prospective epidemiological studies, the researchers reported that:

"Intake of total fat was not significantly associated with CHD mortality... "(p. 175)
(p. 175)

"Intake of TFA[trans fatty acids] (p. 181)

"Intake of SFA[saturated fatty acids] was not significantly associated with CHD mortality...
(p. 181)

Their pooled analysis of data from randomized controlled clinical trials showed:

"...fatal CHD was not reduced by either the low-fat diets... or the high P/S diets [diets high in polyunsaturated fats and low in saturated fats] ...". (p. 188)

On page 193, they conclude:
"There is probably no direct relation between total fat intake and risk of CHD."

Est-ce que les recommandations nutritionnelles de l'OMS seront modifiées à la lumière de cette revue approfondie de la littérature médicale?

Cette revue indiquant, rappelons-le, une totale absence de lien entre le gras saturé, le cholestérol alimentaire et les maladies cardiovasculaires, et présentée de surcroît par des chercheurs associés à l'OMS?


Le modus operandi de l'OMS est, comme pour pratiquement toutes les institutions peuplées d''experts': 'my mind is made up, don't confuse me with the facts!'.

And so it is in this case: despite the conclusions of the aforementioned review, WHO are still currently preaching the same old anti-cholesterol/ anti-saturate hogwash in their CHD prevention guidelines[9] .

Voici le lien original pour la revue de littérature.